E-commerce et dépendance

Bibliographie et webographie:

- ANONYME- Site de Wikipédia [En ligne].- Disponible sur "http://fr.wikipedia.org/wiki/Commerce_%C3%A9lectronique".

- BFM BUSINESS.- Site Dailymotion [En ligne].- Disponible sur "http://www.dailymotion.com/video/x2d5fj8_jusqu-ou-ira-amazon-2-4-22-12_news"

- DIRECTION GENERALE DES MEDIAS ET DES INDUSTRIES CULTURELLES - Site du Ministère de la culture et de la communication [En ligne].- Disponible sur "http://archive.dgmic.culture.gouv.fr/article.php3?id_article=593"

- AGENCE REGIONALE DU LIVRE- Site Livre-Paca [En ligne].-  Disponible sur "http://www.livre-paca.org/index.php?show=numerique&type=3&m=27"

- WATTIER, Chloé.- Site du Figaro [En ligne]- Disponible sur http://www.lefigaro.fr/medias/2014/10/24/20004-20141024ARTFIG00229-l-offre-gratuite-locomotive-du-livre-numerique-en-france.php

- FUTURA-SCIENCES- Site de futura-sciences [En ligne].- Disponible sur "http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/internet-cookie-469/"

- UNIVERSALIS- Site de l'encyclopédie Universalis [En ligne].- Visible sur "http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/distribution-economie/"

- ANONYME.- Internet n'a pas anéanti les lieux physiques de vente. Lien horticole, 02/10/2013, n°857.

- MALET Jean-Baptiste.- Site du Monde Diplomatique [En ligne].- Disponible sur "http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/MALET/49762".

- BIBLIOBS.- SIte Bibliobs [En ligne].- Disponible sur "http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20130220.OBS9473/amis-libraires-amazon-vous-montre-comment-etre-plus-productifs.html"

Le cas de l'entreprise Amazon pourrait représenter à lui seul les dérives de la vente en ligne, avec différents problèmes éthiques soulevés.

Amazon est une entreprise qui utilise uniquement le commerce en ligne. Elle obtient un chiffre d’affaire très important grâce à des coûts de stockage et de distribution plus faibles. L’entreprise va en effet avoir des loyers plus faibles qu’un commerce de proximité en s’installant loin des villes. De plus, elle a mis en place un réseau informatique et logistique très élaboré et fluide, qui va augmenter la rapidité d’expédition des colis. Par ailleurs, les employés sont contrôlés en permanence par l’intermédiaires de codes barres sur les colis, les charriots, et sur eux-mêmes. Si leur productivité n’est pas assez elevée, des supérieurs vont leur signaler et les conseiller pour l’augmenter.

L’entreprise réalise également des économies en utilisant des entrepôts très sommaires, avec seulement des étagères métalliques, des charriots et des bornes wifi.

Les conditions de travail des ouvriers sont particulièrement difficiles, avec des températures très basses ou très élevées (peu de chauffage et pas de climatisation), une pression et un contrôle constant des supérieurs. Certains employé ont même notamment témoigné l’emploi de musique extrêmement forte pour pousser à la productivité.

Par ailleurs l'entreprise pratique également différentes sortes de discrimination notamment en donnant des badges de différentes couleurs, bleus, verts, selon le grade ou le statut de l'employé dans l'entreprise. Le but étant de les pousser à travailler davantage afin d'espérer un jour obtenir un badge bleu par exemple, leur permettant de bénéficier d'un statut plus avantageux.

Les méthodes du géant de la vente en ligne sont ainsi très contestable d'après différents témoignages d'employés, mais cette entreprise demeure un leader puissant dans le monde du e-commerce.

Sources:

MALET Jean-Baptiste.- Site du Monde Diplomatique [En ligne].- Disponible sur "http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/MALET/49762".

BIBLIOBS.- SIte Bibliobs [En ligne].- Disponible sur "http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20130220.OBS9473/amis-libraires-amazon-vous-montre-comment-etre-plus-productifs.html"

Le commerce en ligne se tourne aujourd’hui beaucoup vers les livres numériques, ou e-books.

Ainsi entre 2013 et 2014, les ventes d’e-books ont grimpé de façon significative avec une hausse de 60% des ventes. Par ailleurs, depuis 4 ans on assiste à une baisse de la vente de livres physiques et du chiffre d’affaire des éditeurs. Ainsi,  selon une étude Gfk, en 2014 la vente de livres papier en France a baissé de 1,4% par rapport à 2013, et le chiffre d’affaire des éditeurs a diminué de 1,3%.

Le livre numérique profite tout de même aux éditeurs qui perçoivent une rémunération pour leur vente, mais ce support ne représente que 1,6% de leur chiffre d’affaire.

Par ailleurs, le prix des e-books est souvent inférieur à celui des livres papiers. En effet, l’Etat français applique aujourd’hui une TVA inférieure sur les livres numériques, mais cette pratique est aujourd’hui remise en question. De plus, des entreprises comme Apple peuvent elles-mêmes fixer le prix des e-books (pour alimenter l’I-pad notamment). Ainsi, le prix des e-books est souvent inférieur au prix des livres papier, créant ainsi une concurrence entre ces deux supports, et un souci possible pour les libraires.

Par ailleurs, le livre numérique est lui-même menacé par le téléchargement illégal qui se met en place. Ce sont les encyclopédies en ligne, les méthodes d’apprentissage de langues étrangères et les cartes et atlas qui sont les plus touchés par la numérisation de la lecture. On a en effet assisté à une baisse de 19% sur les ventes physiques sur ce type de livres entre 2005 et 2014.

Le développement de l’e-book pourrait ainsi menacer les magasins physiques, mais aujourd’hui les lecteurs ne sont pas tous favorables à ce nouveau support. De plus cela dépendra de la décision de l’état de garder des prix identiques entre les livres papier et les livres numériques, et à protéger les éditeurs et libraires des dérives d’entreprises comme Apple ou Amazon.

Webographie:

- AGENCE REGIONALE DU LIVRE- Site Livre-Paca [En ligne].-  Disponible sur "http://www.livre-paca.org/index.php?show=numerique&type=3&m=27"

- WATTIER, Chloé.- Site du Figaro [En ligne]- Disponible sur http://www.lefigaro.fr/medias/2014/10/24/20004-20141024ARTFIG00229-l-offre-gratuite-locomotive-du-livre-numerique-en-france.php

 - Image: http://www.adec.fr/fr/actus/id-401/actualites-du-site-adec-la-walck-val-de-moder.html

Selon les derniers chiffres de la Fevad, 4,6 millions des français utilisent leur smartphone pour acheter des biens et des services. Le m-commerce est en plein essor et représente désormais 7% des ventes effectuées en ligne et entre 2013 et 2014, les ventes via mobile ont presque doublé.

On peut tout d’abord expliquer cette montée du m-commerce par l’évolution des smartphones, de plus en plus performants. En effet, l’accès internet via les mobiles est de plus en plus présent et rapide, le téléphone devient alors un second ordinateur. De plus les écrans sont plus grands et l’utilisation plus des smartphones plus fonctionnelle. On voit en effet apparaître des sites adaptés spécialement au mobile ou encore des applications destinées à l’achat en ligne. Ainsi, le site « voyage-sncf » propose un site adapté pour le mobile, ainsi que la possibilité de télécharger une application, pour rendre l’utilisation encore plus facile.

Ainsi, parmi les produits les plus achetés via mobile, on trouve le voyage et le transport, ainsi que la mode. L’utilisation du m-commerce pour le transport et le voyage est logique, car les utilisateurs utilisent alors leur mobile pour des achats de dernière minute (billet de train, réservation d’hôtel etc).

Les commerçants ont donc bien compris que le client utilise son mobile pour des achats de dernière minute, lorsqu’il est en déplacement. Ainsi avec le m-commerce, les consommateurs peuvent effectuer des achats en ligne en à tout moment s’il bénéficie d’une connexion internet. La dépendance au commerce en ligne devient alors de plus en plus présente.

Source:

LAUGIER, Edouard.- Le nouvel économiste [En ligne].- Disponible sur "http://www.lenouveleconomiste.fr/le-m-commerce-explose-la-preuve-par-les-chiffres-26736/"

"Le système de développement du commerce en ligne Amazon et les appels à la mobilisation de ses salariés ont été commentés par Frédéric Simottel, directeur de la rédaction de 01Business, Rodolphe Bonnasse, directeur général du groupe CA Com, Olivier Sichel, PDG de LeGuide.com, et Sarah Nokry, analyste senior chez Fabernovel. - Les Décodeurs de l'éco, du 22/12/14, présenté par Fabrice Lundy, sur BFM Business."

Source:

BFM BUSINESS.- Site Dailymotion [En ligne].- Disponible sur "http://www.dailymotion.com/video/x2d5fj8_jusqu-ou-ira-amazon-2-4-22-12_news"

Selon Yves Marin, manager, spécialiste de la grande distribution, certaines entreprises vont vouloir diversifier l’offre en offrant un plus par rapport au magasin physique. Dans ce cas les sites internet vont proposer une gamme de produit beaucoup plus large que dans les magasins. Cela va permettre au client d’avoir accès à un nombre plus important de produits, et l’on peut penser que cela va pousser les consommateurs à privilégier l’achat en ligne. Les magasins physiques auront donc tendance à être délaissés par les consommateurs.

D’autres entreprises vont préférer utiliser la technique des « short tails ». Les entreprises vont alors proposer uniquement certains produits sur leur site, en ciblant ceux qui sont les plus souvent achetés par les consommateurs. Le but de cette technique va être de pousser les consommateurs vers les magasins physiques. Les consommateurs recherchant un produit spécifique vont aller voir sur le site du magasin si le magasin en propose, pour avoir un aperçu du type de produit. Ils vont ensuite se rendre dans le magasin pour disposer de la gamme complète des produits, et pouvoir trouver le produit qu’ils recherchent, ou en découvrir de nouveaux.

Il s’agit de deux techniques différentes qui visent toutes les deux à pousser davantage le consommateur à l’achat grâce au commerce électronique, mais elles vont viser différents types de consommateurs. La première technique va pousser le consommateur à rester chez lui mais à choisir de façon précise, en ayant un descriptif détaillé sous les yeux, et des avis de consommateurs. La seconde technique va pousser à l’achat les personnes préférant se déplacer pour avoir le produit sous les yeux, mais souhaitant avoir un aperçu en ligne, avoir une idée des produits globalement et de leurs prix.

On peut donc dire que pour augmenter leur chiffre d’affaire, les entreprises vont chercher à s’adapter au consommateur, en privilégiant ou non les magasins physiques.

Sources:

UNIVERSALIS- Site de l'encyclopédie Universalis [En ligne].- Visible sur "http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/distribution-economie/"

ANONYME.- Internet n'a pas anéanti les lieux physiques de vente. Lien horticole, 02/10/2013, n°857.

Les cookies de suivi sont des applications qui vont permettre de tracer le consommateur sur le net, pour savoir ce qu’il consulte. Cela va permettre aux entreprises de cibler les produits que l'internaute vise, et ainsi de lui proposer des produits similaires. Ces produits peuvent être proposés sur la page qu’il consulte sous le terme « produits recommandés » par exemple en bas de page. Les cookies peuvent également permettre d'envoyer de la publicité ciblée par mail, en proposant par exemple des offres, des réductions, des nouvelles collections, etc.

Ainsi l’entreprise va viser à mieux cibler le consommateur, et donc à le pousser à l’achat en lui proposant les produits qu’il aime.

Le marketing est avec le e-commerce de plus en plus axé sur le client. Beaucoup de consommateurs voient en ces méthodes de tracking une intrusion dans leur vie privée, d'autres au contraire ne s'en soucient que très peu. Certains internautes sont quant à eux simplement gênés par l'afflu de ces publicités sur leurs pages de navigation. Mais y-a-t-il vraiment une "vie privée" sur internet? Il semblerait aujourd'hui que ce suivi des consommateurs face partie du web et en particulier du commerce en ligne. Il semble difficile d'y échapper car la majorité des sites internet utilisent des cookies de suivi, pour selon les termes des entreprises "aider à améliorer votre navigation".

Pourtant en étant vigilants ou en paramétrant son navigateur internet d'une certaine façon, certains moyens permettent de les contourner. La question reste de savoir si ces techniques protègent vraiment notre "vie privée" sur internet, où si nous restons constamment sous surveillance en effectuant des achats en ligne, ou plus globalement en étant connectés à des objets electroniques.

Sources:

FUTURA-SCIENCES- Site de futura-sciences [En ligne].- Disponible sur "http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/internet-cookie-469/"

Le e-commerce en France s’est d’abord développé par le minitel dans les années 1980. A la fin des années 1990, le commerce en ligne débute avec l’arrivée des premiers ordinateurs et d’internet dans les foyers français. Des entreprises comme Amazon, E-bay et AOL vont avoir un rôle important dans son développement.

Le 8 juin 2000, le Parlement européen et le Conseil adoptent une « directive européenne » sur le commerce electronique. Elle est transposée en France en 2004 comme la « loi pour la confiance dans l’économie numérique ». Elle va concerner notamment la prospection commerciale en ligne, c’est-à-dire la publicité via courrier electronique. Cette loi réduit fortement les possibilités de publicité en ligne pour les entreprises, ce qui va les pousser à utiliser des prestataires à l’étranger, où cette loi ne s’applique pas. Les entreprises vont ainsi contourner la loi pour maintenir une forte publicité en ligne.

Par la suite, l’arrivée du m-commerce, c'est-à-dire du commerce via le téléphone mobile, va marquer un nouveau tournant pour le commerce en ligne. On va en effet voir l'apparition du commerce à porté de main via les smartphones, la consommation va être davantage facilitée et donc augmentée. La dépendance à internet et au commerce en ligne s'installerait-t-elle de plus en plus?

Sources:

ANONYME- Site de Wikipédia [En ligne].- Disponible sur "http://fr.wikipedia.org/wiki/Commerce_%C3%A9lectronique".

    Le e-commerce pousse les entreprises à s’adapter aux clients, à proposer de nombreuses informations sur le produit ainsi que des avis de consommateurs.

Aujourd’hui le commerce n’est plus seulement la vente ou l’achat de biens entre un commerçant et un consommateur, mais un nouveau canal apparaît, l’outil informatique, qui crée une relation d’un nouvel ordre. Cependant certaines techniques propres au e-commerce restent controversées et le souci d’éthique et des conditions de travail est soulevé notamment avec l’entreprise Amazon.

Nous pouvons nous demander si le e-commerce accentue les tendances du marketing qui existaient auparavant, ou s’il crée une nouvelle dimension pour le commerce. Par ailleurs le e-commerce est-il compatible avec des valeurs éthiques ?

Nous verrons de quelle manière le e-commerce s’est installé sur le marché, puis les nouvelles stratégies commerciales visant à pousser à la consommation.